Jeudi 23 février 4 23 /02 /Fév 09:48

23 février 2017


        Nous parlions avec Eléa tous les jours sans discontinuer. Sur Messenger, par SMS, la journée au boulot, et le soir quand mon épouse était couchée. Des heures durant.

 

        Nous avions trouvé un compromis, nous appelant « mon amant » et « mon amante » afin d’éviter d’employer des mots trop lourd de sens et qui nous semblaient prématurés. Ce premier mois de conversation nous avait beaucoup rapprochés. Nous n’avions esquivé aucun sujet et avancions assez sereins dans cette relation qui, nous en avions l’intuition, devenait de plus en plus intense. Nous définissions et redéfinissions au jour le jour les contours de ce « nous deux », à grand renforts d’humour et  de messages coquins, parfois agrémenté de photos ou de vidéos osées.

 

        Nous avions évidemment abordés la sexualité et nos désirs les plus intimes en long en large et en travers. Je lui avais parlé de ma période de libertinage qui datait d’avant mon mariage, et des rencontres que j’avais faites avec ma compagne de l’époque, Laetitia. Cette dernière avait ramené à la maison un  collègue, professeur de sport (on dit d’EPS dans le jargon de l’éducation nationale), au corps parfait, beau visage,  et qui n’avait pas éprouvé la moindre gène à se laissait aller à mes caresses, à ma bouche… Nous faisions de temps en temps des trios, que j’adorais, et Laetitia le voyait sans moi, parfois au travail, parfois chez lui. Elle me téléphonait pour me dire : «  Devine avec qui je suis ? » ou me racontait dans les moindres détails l’après midi ou la soirée qu’elle avait passée dans les bras de son collègue. C’est à ce moment que j’avais découvert mon gout prononcé pour le candaulisme. J’avais une entière confiance en Laetitia et en son amant, et cette relation à trois m’apportait la plus vive des satisfactions.

 

        J’en avais donc fait part à Eléa. De son côté, elle m’avait confié qu’elle avait eu une période particulièrement faste où elle avait rencontré beaucoup d’hommes. Elle conservait de cette époque un amant, Sébastien, 32 ans comme elle.

 

        Je lui confiais que sa relation avec ce Sébastien m’intriguait et m’excitait même. Je lui posais pas mal de questions, ayant toujours peur d’être trop lourd, trop insistant. De son côté, Eléa semblait heureuse que j’ai ce fantasme « du cocu », qui lui permettrait de vivre sa sexualité librement et sans me blesser. Elle m’avait même proposé (ou bien lui avais-je demandé ?) de m’envoyer des photos d’elle et lui en pleine action quand elle  le verrait, s’il était d’accord, évidemment. Mais étrangement, ce Sébastien restait encore de l’ordre du virtuel.

 

        Quand elle m’annonça qu’elle allait le voir ce week end tout s’est un peu bousculé. Il était bien réel. Et c’était « son amant ». Et moi j’étais… selon nos petits surnoms… également « son amant ». Certes, pour Eléa, j’étais « son mec officiel » mais mes doutes commençaient à poindre. Je commençais à réfléchir sur la place que j’occupais réellement dans ses pensées et dans son cœur. Quand elle m’annonça qu’elle avait de plus rendez-vous, le même week-end, avec un certain Marc, un gars du site sur lequel nous nous étions rencontrés, je suis tombé de haut. Deux hommes ? Le même week-end !!?

 

        J’étais donc un amant parmi plusieurs… Sauf qu’empêtré dans la logistique de ma séparation je ne pouvais pas revoir Eléa avant mon déménagement… Du coup, elle en profitait pour s’amuser de son côté, et deux hommes allaient bénéficier de sa libido débordante. Elle avait rendez vous samedi soir avec Sébastien, qui avait le blues parce que sa copine l’avait quittée. Marc, musicien en provenance de Tours, devait la voir le dimanche après midi. Je la savais loin de moi, je la sentais s’échapper et cette situation m’horrifiait et faisait naitre en moi une excitation sans bornes.

Par amouralternatif - Publié dans : candaulisme - Communauté : Candaulisme evolution d'un couple
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  • : Je m’appelle Alexandre, j’ai 42 ans. Elle, c’est Eléa, 32 ans. Cette histoire n’est pas un simple récit érotique, c’est le témoignage de l’évolution de notre sexualité, de notre amour hors normes.
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